Philosophie

Nous croyons fermement que l’Afrique peut se construire à partir de ses territoires et à travers la décentralisation des politiques de développement. Les ressources des collectivités locales d’Afrique sont cependant insuffisantes pour financer leurs besoins dans un contexte d’urbanisation croissante.

L’aide étrangère se fait aussi de plus en plus rare. A cela s’ajoutent les difficultés qu’ont les gouvernements locaux à attirer des capitaux privés en raison de la faiblesse de leurs économies et de leur capacité limitée d’endettement.

Les ressources budgétaires des gouvernements centraux sont elles-mêmes limitées renforçant la nécessité de trouver des solutions locales au financement des compétences que l’Etat central a transférées ou voudrait transférer aux collectivités locales.

Il faut donc dynamiser les économies locales et permettre aux citoyens de ces localités de soutenir leur propre développement.

Ces consensus et problématiques ont motivé la création du Centre d’Etudes pour le Financement du Développement Local qui mène des études et propose des solutions pour le développement local et son financement; du mouvement pour la renaissance la liberté et le développement pour porter ses idées auprès des populations, et du projet de création de la Société Fiduciaire d’Appui au Développement Local (SOFADEL) pour les rendre effectives.

L’urbanisation est une opportunité à saisir si l’Afrique veut construire son développement à partir de ses territoires. L’urbanisation permet de mobiliser une épargne qui jusque-là était inaccessible. Dans les zones urbaines à forte densité de population, les transactions de paiements sont essentiellement intra-communautaires.

Ces territoires ou Cités-Régions peuvent être définis comme des périmètres géographiques qui ont comme épicentre une grande ville et des localités périphériques qui économiquement dépendent d’elle. Cet état de fait permet de mobiliser la monnaie nationale (FCFA) uniquement utilisée pour les paiements en échange d’un moyen d’échange (de troc) de biens et services des entreprises participantes dans une ville.

Les FCFA ainsi mobilisés permettent à la SOFADEL de financer des investissements et de servir de garantie à un accès au crédit à taux zéro et sans garantie individuelle pour le compte des entreprises membres.

Zéro intérêt, car les coûts de la SOFADEL sont couverts par le rendement du fonds investi en monnaie nationale FCFA .

Aucune garantie, car le crédit octroyé est un crédit consommation des entreprises membres qui re-circule dans la communauté où il est émis puisque non convertible en monnaie nationale jusqu’à son remboursement. La défaillance d’un seul emprunteur ou un groupe d’emprunteurs n’a pas nécessairement une incidence sur le fonds en monnaie nationale de la SOFADEL puisque la perte éventuelle est supportée par les entreprises comme un crédit entreprise normal (créances en souffrance).

Ceci explique l’absence de garantie individuelle, le risque étant mutualisé au niveau de la communauté. Le coût du risque est pris en compte dans le rendement ciblé du fonds en monnaie nationale placé.

 

 


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